Il existe 6 échelons dans le système politique territorial français. L’échelon national avec le Parlement, les ministères, et les agences. L’échelon régional avec les préfets de région, et les conseils régionaux. L’échelon départemental avec les préfets, et les conseils départementaux. L’échelon intercommunal. Et l’échelon municipal avec les conseils municipaux et les maires. Il est temps de rajouter un barreau en-dessous: le communautaire; et de lui donner de nombreux pouvoirs.
Notre voisinage, ce sont les gens que nous croisons tous les jours. Ce sont les gens que souvent, nous ne connaissons pas. Et pourtant…ce sont les gens avec qui nous pourrions nous saisir des enjeux politiques. Apprendre à délibérer. A penser au bien commun, avant ses intérêts propres. A changer ses comportements portés par le regard des autres. Mettre fin à la solitude qui tue, la perte de sens qui désespère, l’individualisme qui avilit.
Cet échelon communautaire serait centré sur l’humain. Tout le monde y participerait. Il serait porté par des piliers de communauté, des messes laïques, et des architectures nouvelles. Il animerait nos villes, restaurerait les cultures, retisserait des liens de solidarité.
Nous avons besoin d’un mouvement pour reformer ce cadre. Ce cadre où l’humain avait pris depuis la nuit des temps, l’habitude de vivre . Si la nationalisation et la révolution industrielle le démolirent, rien ne nous empêche de le reconstruire. Traçons la deuxième parenthèse à cette époque. La première est seule depuis trop longtemps.
L'Université Verte 